Hommage à Gérard Tronel - 12 janvier 2018 | |||||||
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Benoît Perthame (Directeur du Laboratoire Jacques-Louis Lions, Université Pierre et Marie Curie - Paris 6)
Notre collègue et ami Gérard Tronel est décédé le 25 août 2017 à l'hopital d'Ussel (Corrèze). Suivant sa volonté, ses obsèques ont eu lieu dans l'intimité familiale et ses cendres seront dispersées à Montvernier (Savoie), où il a passé son enfance. Depuis plusieurs années, il luttait contre le cancer. Gérard était né en 1934. Il avait suivi Jacques-Louis Lions lors de la création, en 1969, du Laboratoire d’analyse numérique où il a fait ensuite toute sa carrière comme Maitre Assistant de mécanique puis Maitre de Conférences de mathématiques. Pendant de nombreuses années, il a été le secrétaire du séminaire hebdomadaire du laboratoire. Gérard a beaucoup oeuvré pour la communauté mathématique. En 2002 il avait reçu le prix D’Alembert pour sa participation à l’année mondiale des mathématiques en 2000. Il avait participé à l’organisation du Cycle "Un texte, un mathématicien" à la BnF. Enfin et surtout, il avait été en 2004 l'âme de la renaissance, et depuis de l’organisation, du Prix Maurice Audin, un combat qui lui tenait à coeur. Nous garderons le souvenir d’un collègue entièrement dévoué aux étudiants, aux mathématiques et à leur popularisation. |
Christian Peskine (IMJ, Université Pierre et Marie Curie - Paris 6)
Quelle triste nouvelle! Gerard avait vraiment une personnalité exceptionnelle. J'ai le souvenir d'un homme rayonnant de bonté et de dévouement. Nous nous croisions de plus en plus rarement et c'est seulement lors de notre dernière rencontre (il y a environ un an) qu'il a évoqué son cancer, en indiquant très simplement qu'il attendait la fin. J'étais un peu abasourdi et je regrette de ne pas avoir su trouver les mots assez justes pour lui témoigner tout simplement mon amitié.
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Thierry Horsin (Président de la SMAI)
Je suis bien triste de cette nouvelle. Je me réjouissais de le croiser régulièrement dans divers colloques ces dernières années. Il m'avait plusieurs fois dit souffrir, mais j'ignorais sa maladie, le connaissant finalement assez peu; j'appréciais cependant nos échanges. A la suite de sa motivation pour remettre le prix Audin sur les rails, j'avais pu constater combien ce sujet lui tenait à coeur et en échangeant avec des collègues en fonction au moment de la disparition de Maurice Audin, j'ai pris conscience de l'impact qu'avait eu celle-ci sur la communauté mathématique de l'époque avec en particulier des manifestations en robe, je crois, dans plusieurs villes de France.
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Véronique Sainz (Collège de France, Paris) Je suis très triste aussi. J'ai appris cette terrible nouvelle récemment à mon retour de congés et j'ai eu beaucoup de peine. Gérard a fait preuve d'un grand courage. Quand il lui arrivait parfois d'avoir quelques moments d'abattement, il venait nous voir et il repartait souvent avec un meilleur moral. Bien avant sa maladie, nous avions l'habitude de le voir, il venait souvent à Ulm et nous passions à chaque fois un très bon moment en sa compagnie. Ses visites, sa gentillesse, son sourire, son écoute et son empathie, sa voix, me manquent déjà. Il va nous manquer à tous mais nous ne l'oublierons pas. |
Robert Longeon (Laboratoire Jacques-Louis Lions, Université Pierre et Marie Curie - Paris 6)
(poeme de B. Brecht) |
Dominique Bidois (Collège de France, Paris) J'avais beau m'y attendre... Je suis si triste, j'aimais beaucoup Gérard avec qui je travaillais pour le JMPA. Il passait ici régulièrement toujours avec son sac à dos si louuuuurd ! Je lui faisais toujours la remarque : "Après tu vas dire que tu as mal au dos" et je l'ai vu un peu avant qu'il ne quitte Paris. Durant toutes ces années, on a travaillé, on a parlé, on a blagué, chaque fois que je le voyais c'était un si grand plaisir. Il fait partie des personnes que je porte au chaud dans mon c¦ur et que l'on regrette de n'avoir pas vu plus souvent. |
Michel Théra (Université de Limoges) L'été se termine par une bien triste nouvelle. J'ai cheminé un moment aux côtés de Gérard quand j'étais très actif à la SMAI. En particulier, pour le prix AUDIN, mais aussi pour d'autres choses. Gérard était quelqu'un qu'on ne pouvait qu'apprécier, tellement il était amical et dévoué. J'avais perdu malheureusement son contact et je n'ai pas su qu'il était à l'hôpital d'Ussel, ville où je suis passé récemment. J'adresse à sa famille mes sentiments attristés. |
Denis Serre (ENS Lyon) Je connaissais Gérard depuis très longtemps. Il m'avait parlé de sa maladie en mars 2016. Comme toujours, il gardait bon moral. C'était unesprit extrêmement ouvert et plein de curiosité. Il aimait les gens, en tout cas, j'ai toujours senti une proximité avec lui. J'aimerais transmettre à sa famille toute ma sympathie ; qu'elle sache que je garde un souvenir ému de Gérard. |
Marie Postel (LJLL, UPMC) Je voudrais partager deux souvenirs de Gérard, l'un très ancien, l'autre très récent. Quand je suis arrivée au Laboratoire, j'ai partagé le bureau de Gérard, dans le couloir 55-65, et j'ai assuré avec lui les TD du cours de Ciarlet. A l'époque on faisait passer des oraux de rattrapages. Je n'avais aucune expérience d'enseignement en fac et je me souviens avoir assisté un peu médusée aux oraux de Gérard, qui tenaient à la fois du cours particulier et de la séance de psychologie. Il connaissait les étudiants un par un, et savait tout de leurs problèmes personnels et familiaux. Il avait vraiment confiance dans la nature humaine et bien que proche de la retraite n'était ni blasé ni désabusé sur l'importance de son rôle près des étudiants. Le deuxième souvenir c'est quand je l'ai vu la dernière fois à l'hôpital. Il était très affaibli et s'exprimait avec difficulté, nous avons échangé quelques phrases puis j'ai eu l'impression qu'il s'était endormi. Je suis restée un peu dans la chambre et au bout d'un moment nous avons commencé à discuter avec son épouse. Je lui ai justement raconté que j'avais partagé le bureau de Gérard et qu'il avait été mon mentor dans mes débuts dans l'enseignement des mathématiques. Tout en parlant nous regardions Gérard et quand j'ai prononcé le mot mathématique, nous avons toutes les deux remarqué qu'il avait réagi, consciemment ou non. Cela nous a même fait sourire. En effet, Gérard était entièrement dévoué aux étudiants et aux mathématiques. |
Alexandre Demidov
Des nouvelles très tristes. Je lui rencontrais à Sheremetyevo avec la plaque signalétique
Gérard Tronel
quand il est venu à la conférence, consacré au 90e anniversaire de Mark Vishik.
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Abdelhafid Mokrane (Directeur du Laboratoire d'Equations aux Dérivées Partielles Non Linéaires, Ecole Normale Supérieure de Kouba-Alger, Algérie)
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Marie Doumic (INRIA et LJLL, UPMC)
Toutes mes condoléances à tous ceux qui le connaissaient le mieux. C'est vraiment une âme du labo qui part. |
Carlos Conca (Departamento de Ingenieria Matematica, Universidad de Chile, Santiago, Chili)
J’ai eu la chance de connaître Gérard pendant les années 80 alors que je résidais en France. Nous avons partagé des moments lumineux de travail dans le mythique couloir 55-65 du Labo qui ont fait naître une réelle camaraderie. Nos nombreuses discussions mathématiques m’ont ouvert l’esprit et m’ont beaucoup appris ; Gérard était un enseignant remarquable. De ces discussions est née une amitié forte que nous avons maintenue pendant des années et bien après mon retour au Chili. Sa plus grande passion résidait dans le travail pour les autres, notamment pour les plus jeunes. Même si je ne suis pas présent aujourd’hui, je me fais une idée de l’état d’esprit régnant aujourd’hui dans cette salle, auquel j’adhère pleinement.
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Bernard Nivelet (Paris)
C'est avec une grande tristesse que j'ai reçu le message nous informant du décès de Gérard Tronel. Je pense à lui depuis les années 70, tel qu'il était dans le Labo, si discret et pourtant si présent. Je ne l'ai jamais oublié ! |
Mohammed Tarik Touaoula (Laboratoire d'Analyse Non Linéaire et Mathématiques Appliquées, Université de Tlemcen, Algérie )
Un Homme de Sciences Même si mes rencontres avec le Professeur Gérard Tronel furent brèves et peu nombreuses, hélas trop peu nombreuses, il a laissé une trace indélébile dans ma mémoire. Un Homme de Sciences, il fut et il restera éternellement pour moi, l'exemple même de l'Homme de Sciences. |
Albert Cohen (LJLL, UPMC)
Gérard était une personne rare par son intégrité et sa gentillesse,
un collègue qu’on aimait tous côtoyer. Membre historique du laboratoire,
passeur d’idées et de souvenirs, sa présence était devenue comme
une simple évidence pour beaucoup d’entre nous.
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Vladimir Mazya et Tatiana Shaposhnikova (Linköping University, Suède)
It was sad to learn that Gerard Tronel passed. We keep warm memories about the time we worked on the translation of our book on Hadamard.
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Gregory A. Chechkin (Lomonosov Moscow State University, Russie)
Gérard Tronel, 1934 - 2017, was an outstanding mathematician, a pleasant and witty person, a perfect companion and a good friend.
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Margarita Eglit (Russie)
Gerard was a very kind person and all of us were happy to meet him. It's very good that you are organizing a conference in memory of him. I have a very good memory of him and I would like to be with all his friends on that day. But on January 12 I will be in Tajikistan, where I was invited to lecture at the university. I will tell Tajik students about Gerard. |
Jean-Pierre Bourguignon
(IHES)
Merci d’avoir fait circuler cette bien triste nouvelle.
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Catherine Goldstein
(Histoire des sciences mathématiques, IMJ-PRG)
C'est vraiment une triste nouvelle. Je connaissais Gérard Tronel depuis l'année 2000, année mondiale des mathémathiques. Nous avions organisé à trois, avec Mireille Chaleyat-Maurel, les affiches sur les maths dans les transports en commun (d'où le prix d'Alembert que nous avons reçu). C'était vraiment quelqu'un de très bien, avec qui travailler, mais aussi parler de la vie. Je savais qu'il était malade (je me souviens très bien de la manière dont il me l'avait dit il y a plusieurs années), mais on espère toujours... J'adresse à sa famille mes plus sincères condoléances. |
Michel Legendre
Je partage avec tous ses proches une profonde tristesse. C'est tout un passé plein de bons souvenirs qui disparait avec Gérard. |
Brahim Mezerdi
(Université de Biskra, Algérie, Prix Maurice Audin 2005)
J’ai connu Gérard Tronel en l’an 2000, lors du congrès tenu à Alger célébrant l’année mondiale des mathématiques. C’était probablement le seul étranger à prendre part à cet événement scientifique, qui a rassemblé beaucoup de mathématiciens algériens de l’intérieur du pays comme de la diaspora.
L’Algérie venait à peine de sortir de la longue décennie noire, pendant laquelle rares étaient les étrangers qui s’y aventuraient. Gérard avait continué à visiter notre pays à chaque fois qu’il était invité et nos rencontres s’y étaient multipliées. Il était souvent occupé à répondre aux questions des jeunes doctorants. Il avait aidé un grand nombre d’entre eux, en leur assurant un co-encadrement en France et des facilités pour des séjours et des stages dans des laboratoires français.
L’affaire Maurice Audin et le prix Maurice Audin ont constitué une préoccupation majeure pour lui. Le combat pour la vérité sur l’assassinat de Maurice Audin, il l’a gagné à plus d’un titre.
La déclaration du président Hollande, le nombre de places, de rues et de l’école polytechnique d’Oran, toutes baptisées du nom de Maurice Audin, en sont des preuves tangibles. Le prix Audin auquel il tenait beaucoup a joué quelque part un rôle de catalyseur dans le raffermissement des relations scientifiques et humaines entre les communautés mathématiques françaises et algériennes. J’ai eu l’occasion de travailler de très près avec lui dans le cadre du jury du prix Audin, pendant de longues années. J’ai pu apprécier son sens du travail bien fait, sa générosité et sa perspicacité.
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Roger Ohayon (Professeur émérite de
mécanique au Cnam, Paris)
C'est avec une immense tristesse que j'ai appris le décès de Gérard
Tronel. C'est un coup dur pour notre communauté scientifique
(mathématiques et mécanique) et je me permets de vous présenter toutes
mes condoléances. J'avais beaucoup de respect pour sa personnalité si
attachante et ayant souvent l'occasion de discuter avec lui, une clarté
de vue et une vision si claire des choses. Systématiquement lorsque je
croisais mon collègue Thierry Horsin, on évoquait notre ami Gérard. Son
souvenir restera. |
Jean-Claude Saut (Université Paris-Sud)
J'ai vraiment connu Gérard à l'occasion d'une conférence à Pau en février 1972, début d'une longue amitié. Il s'intéressait alors à la bifurcation et nous sommes ensuite retrouvés à l'occasion d'autres congrès autour de ce thème; je me souviens en particulier d'un à Louvain La Neuve à la suite duquel nos épouses nous avaient rejoint pour quelques jours de tourisme à Bruges dans la bonne humeur. Parmi les nombreuses activités de Gérard pour notre communauté je voudrais rappeler ses inlassables efforts pour la renaissance du prix Audin et je me souviens avec émotion de la première remise à l'IHP en 2004. Il faut aussi souligner son travail admirable pour la promotion des mathématiques russes, je suis fier d'avoir un exemplaire dédicacé de sa belle traduction du livre de Mazya sur Hadamard! Beaucoup d'entre nous ont perdu un ami et je suis vraiment très reconnaissant au LJLL d'avoir organisé cette belle journée. Merci Gérard, nous ne t'oublierons pas. |
Sili Ali
J'ai toujours apprécié Gérard pour sa simplicité, sa disponibilité et son caractère chaleureux. Son implication dans la recherche de la vérité concernant l'affaire Maurice Audin a également suscité mon admiration. Notre dernière rencontre fut à l'hôpital de Saint-Denis, l'été dernier alors que sa maladie était à un stade avancé et que l'échéance fatale ne faisait aucun doute. Il m'avait longuement parlé, un peu de tout mais surtout de la fin de vie et de façon détachée et très digne. À aucun moment il ne m'a paru désemparé devant la fin prochaine. C'est cette image que je garderai de lui. |
Vsevolod Alekseevich Solonnikov (St Petersburg, Russie)
I have met Gerard Tronel in 1981 during my one month stay at INRIA on the invitation of Prof. J.-L. Lions. We became friends rather quickly; I have made acquaintance of his wife and later on of his sister and nephews. In later years, we met also in our country where he came with pleasure, especially to Moscow and Leningrad. He became a good friend of our family.
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Annette Decomps (UPMC)
Je ne peux malheureusement pas être présente à l’hommage rendu à Gérard ce vendredi, et je le regrette vivement. Notre complicité était ancienne, plutôt militante que mathématique : nous n’évoluions point dans les mêmes domaines. Elle s’était renforcée, ces dernières années quand il avait repris les rênes du Comité Audin. Ainsi, il ne connaitra pas toute la vérité sur cette affaire qui a tellement marqué notre génération. Il s’était beaucoup impliqué, comme toujours, à la remise en marche de ce comité et j’avais été heureuse de constater lors d’une cérémonie des prix qu’il y avait des filles parmi les lauréates algériennes. |
Pour toutes les membres anciennes ou actuelles du conseil d'administration de l'association femmes et mathématiques,
Laurence Broze, présidente,
Annick Boisseau et François Le Monnier, Anne Boyé, Christine Charretton, Véronique Chauveau-Slovacek, Colette Guillopé, Marie-Françoise Roy, et toutes les autres
C'est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris le décès de Gérard Tronel. Il a soutenu les mathématiques avec ardeur, ainsi que vous le savez. |
Vivette Girault (LJLL, UPMC)
C’est avec une immense tristesse que j’ai appris le décès de Gérard Tronel. |
Sarka Necasova
I greet, of all my heart, the participants of the conference that is organized as a tribute to Professor Gerard Tronel.
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Hubert Rouaud
Je ne parlerai pas de mathématiques. car c'est dans d'autres domaines que j'ai eu le privilège de rencontrer Gérard et sa chaleureuse amitié. |
Claude Basdevant
Gérard Tronel un enseignant hors pair
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Alain Haraux (LJLL, CNRS)
Je n'ai pas connu Gérard comme enseignant, je suis sans doute trop âgé pour cela, ni comme collègue, ayant fait toute ma carrière au CNRS. Mais je connais Gérard depuis 1973, et je peux dire que c'est un homme qui ignorait la mesquinerie, sa stature mentale et morale égalait sa stature physique. Au-delà des qualités professionnelles que d'autres ont décrit mieux que je pourrais le faire, c'était un intellectuel véritable avec qui on pouvait aborder tous les sujets, scientifiques ou simplement culturels, il s'intéressait à tout. J'ai parlé avec lui au téléphone alors même qu'il rentrait chez lui pour y mourir, et il n'y avait ni faiblesse ni ressentiment dans sa voix, nous avons parlé tout naturellement de connaissances communes comme si de rien n'était. Il nous manquera. |
Michel Waldschmidt (UPMC)
La dernière fois que j'ai rencontré Gérard, pour parler de l'Université de Nouakchott à laquelle il donnait des livres, il m'avait dit fort simplement qu'il était malade. J'ai eu la chance de le côtoyer et d'apprécier son dévouement et sa compétence, que ce soit pour la coopération avec les pays en développement, notamment l'Algérie, ou pour la popularisation des mathématiques: il a joué un rôle de premier plan au moment de l'année mondiale des mathématiques ainsi que, peu après, dans la mise en place par la SMF et Animath du programme de conférences à la BNF ``un texte un mathématicien''. Sa ténacité dans tout ce qui concerne l'affaire Maurice Audin est remarquable. D'une remarquable modestie, il était d'un abord extrêmement chaleureux. C'était toujours un plaisir pour moi de le rencontrer. Sa disparition est une triste nouvelle. |
Pascal Joly (LJLL, CNRS)
Venu à Paris terminer ma maîtrise, j'ai pu apprécier les qualités humaines et pédagogiques de Gérard. Puis, au cours de toutes ces années passées au LJLL, j'ai admiré sa grande culture mathématique et découvert son engagement sans faille pour de nombreuses causes. Contre la maladie, il a lutté longuement avec dignité, discrétion et pugnacité. Merci Gérard pour ton exemple et ton amitié. |
Olga Koutchmy (LJLL, CNRS)
Je garde le souvenir de Gérard comme d'un ami extrêmement attentif et chaleureux. Il savait écouter et encourager même quand il était déjà gravement malade. Je n'oublierai jamais l'image de Gérard avec un carton de livres russes qu'il m'avait apportés en juillet 2005 pendant ma convalescence. L'amitié de Gérard m'était très chère. |